lundi 18 mai 2009

CHAPITRE 2 : Du son à la graphie, la transcription phonétique.

 La langue est d’abord parlée, elle préexiste à son code écrit qui n’est qu’un substitut, qui peut référer de manière sonore ou visuelle à la réalité. L’auteur parcourt l’histoire de la naissance de l’écriture et son évolution vers des systèmes plus complexes et plus performants en passant par les  pictogrammes, idéogrammes  et  phonogrammes, dont il ne donne pas de définition.

Soulignant que l’oralité d’une langue évolue plus vite que son écriture il décrit l’inadéquation de la graphie du français relativement à sa phonologie. Chaque langue entretient d’ailleurs une relation plus ou moins fidèle entre graphie et réalité sonore

L’auteur revient sur les différentes tentatives du XIX s pour retranscrire scrupuleusement la réalité orale de la langue, et en arrive à l’alphabet phonétique international et à son dilemme : sacrifier un peu de précision à la description pour pouvoir faire l’usage d’un même outil pour plusieurs/toutes les langue du monde. Cet alphabet fut ensuite enrichit de divers signes qui viendront affiner la description d’une variation, ces signes sont dits  diacritiques, ils marquent une variation de  timbre, de durée, d’aperture, d’accentuation, ou encore l’assimilation d’une consonne (c’est-à-dire son voisement ou son dévoisement). Notons cependant comme il le rappelle que les éléments prosodiques restent un peu à l’écart de ces transcriptions.

L’auteur propose une description des voyelles du français :

A timbre unique elles peuvent être orales : [i], [u], [y], nasales  an [ɑ̃]en [ɑ̃]in [ɛ̃]on [ɔ̃]un [œ̃].  ou semi-voyelles [j], [w], [m].

A double timbre;  le E qui se prononce  [e] ou [ɛ],  le EU qui se prononce [œ] ou [ø],  le O qui se prononce [o]ou [ɔ],  et le A qui se prononce [ɑ] ou [a], c’est–à-dire celles qui peuvent être réalisées de deux manières distinctes, ouvertes ou fermées, ou confondues selon les groupes sociaux et géographiques.

Il décrit ensuite les 18 consonnes du français standard non sans rappeler que l’usage en connaît d’autres, mais que cette norme-ci est celle qui nous intéresse nous pédagogues en FLE.

Dans la chaine de réalisation des phones il nomme mots phoniques l’unité première dont la caractéristique est d’être terminée par une syllabe accentuée et possédant une unité de rythme. Il existe aussi des  groupes de souffle délimités pas des pauses, que l’on note l ou ll selon son importance, ces groupes recoupent les mots phoniques.

Enfin,  l’auteur aborde les graphèmes; la plus petite unité graphique constituée d’une ou plusieurs lettres, ils peuvent être de trois types :

·      Phonogrammes : relatifs à un phone.

·      Morphogrammes : relatifs à un morphème.

·      Logogrammes : relatifs à un lexème.

 

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